Nappes souterraines 79 % des réservoirs présentent un niveau normal ou supérieur à la normale
Cette situation montre qu’une grande partie du territoire continue de profiter de la recharge exceptionnelle liée aux épisodes pluvieux intenses de la fin de mai et du début de juin. Toutefois, en moyenne sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 20 %.
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Selon le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), au 1er septembre 2016 plus des trois quarts des nappes phréatiques (79 %) affichent un niveau normal ou supérieur à la normale. « Après une fin d’année 2015 marquée par un déficit pluviométrique notable, les pluies des premiers mois de 2016, et surtout de mai et juin 2016, ont permis une recharge significative des nappes », précise le communiqué du BRGM.
La plus grande partie du Bassin parisien, le Nord et l’Est présentent des niveaux supérieurs à la normale. Le Sud-Est est quant à lui déficitaire en termes de recharge. Le Roussillon et la Région Paca présentent même des situations assez défavorables.
Le BRGM précise qu’au cours de la période estivale, « la pluviométrie a été déficitaire sur l’ouest du pays et sur les régions méditerranéennes. Elle a été plus proche des normales des Pyrénées centrales au sud du Massif central, le long des frontières du Nord et sur le flanc est, voire parfois légèrement excédentaire dans le Nord-Est. » Le déficit a souvent dépassé 40 % en Normandie, des Pays de la Loire et du Centre-Val de Loire à la côte aquitaine, du Roussillon à la Provence et sur le nord de la Corse. En moyenne sur la France et sur la saison, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 20 %.
« L’on se situe désormais sur la période des niveaux les plus bas de l’année »
En cette fin de période estivale, le BRGM explique que la tendance d’évolution du niveau des nappes traduit « la phase habituelle de baisse des niveaux pour la plus grande majorité des aquifères. »
Plus des trois quarts des points sont désormais orientés à la baisse (82 %). Le nombre de points encore stables (12 %) ou orientés à la hausse (5 %) est désormais très faible. Sur une grande partie du territoire, la situation est assez habituelle pour cette période de l’année avec un passage progressif vers les plus bas niveaux annuels.
« La situation des nappes au 1er septembre 2016 montre nettement que l’on se situe désormais sur la période des niveaux les plus bas de l’année (étiage) », conclut le BRGM.
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